Nom du blog :
familleroyaleespagnole
Description du blog :
Catégorie :
Blog People
Date de création :
20.03.2010
Dernière mise à jour :
23.05.2010
>> Toutes les rubriques <<
· Accueil (0)
· Chateaux royaux (0)
· Léonor (1)
· Mariage royal de 1962 (2)
· Mariage royal de 2004 (6)
· Reines d'Espagne (2)
· Rois d'Espagne (2)
Accueil
Gérer mon blog
Créer un blog
Livre d'or familleroyaleespagnole
Contactez-moi !
Faites passer mon Blog !
· Photos mariage (2)
· Photos mariage (3)
· Photos Léonor (1)
· Vidéo du mariage
· Marie-Louise Gabrielle de Savoie
· Mariage vidéo (1)
· L'accession au trône d'Espagne
· Philippe V de Bourbon
· Photos mariage (1)
· Vidéo mariage (3)
· Photo(1)
· Vidéo mariage (2)
· Elisabeth Farnèse
· Louis Ier
merci bien pour les info !
Par incognito, le 16.11.2014
la mariée est très belle dans sa robe
Par isabelle malo, le 02.08.2013
trop jolie la famille
Par isabelle malo, le 02.08.2013
A la fin du XVIIème siècle, le dernier Habsbourg d’Espagne Charles II, malgré deux mariages successifs n'a pas d'héritiers directs. Né en 1661, il est de santé très fragile à cause des mariages consanguins de ses ancêtres. Deux familles souveraines, apparentées aux souverains espagnols, prétendent avoir des droits à l'héritage espagnol :
Les Bourbons de France: Louis XIV est le fils d'une princesse espagnole Anne d'Autriche, née en 1601, sœur du roi Philippe IV et tante de Charles II. De plus Louis XIV a épousé une princesse espagnole, sa cousine, Marie-Thérèse d'Autriche, née en 1638, fille du premier mariage de Philippe IV. Louis XIV est donc le cousin germain et le beau-frère de Charles II, qui est le demi-frère de la reine de France. Louis XIV a eu un garçon : Louis dit le Grand Dauphin, qui a eu plusieurs enfants :
Louis, duc de Bourgogne, destiné un jour à devenir roi de France
Philippe, duc d'Anjou qui peut hériter de la couronne espagnole (petit-neveu de Charles II)
Charles, duc de Berry
Les Habsbourgs d'Autriche : L'empereur Léopold Ier est le fils d'une princesse espagnole, Marie-Anne d'Espagne sœur de Philippe IV et tante de Charles II. Léopold est donc le cousin germain de Charles II. D'un premier mariage avec sa nièce Marguerite d'Espagne, il a eu une fille, Antoinette d'Espagne, qui mariée à Maximilien-Emmanuel de Bavière a un fils, Joseph-Ferdinand de Bavière (petit-neveu de Charles II). D'un second mariage avec une princesse allemande, Eléonore de Neubourg, Léopold a deux enfants mâles :
Joseph Ier, destiné à lui succéder en Autriche et en Allemagne
Charles qui peut hériter de la couronne espagnole (arrière cousin de Charles II)
Charles II n'ayant pas de descendance, sa succession posait problème : la généalogie désignait en effet comme héritier le Dauphin, fils de sa défunte sœur aînée Marie-Thérèse, épouse du Roi de France Louis XIV. Prévoyant l'inquiétude que ne manquerait pas de susciter un accroissement de la puissance française, cela dans le contexte d'une détérioration des relations franco-espagnoles au cours des années 1690, Charles envisagea d'abord une solution qui ne favorisait ni la France ni l'Autriche, probables candidates au Trône, et désigna un héritier plus jeune à sa succession : il s'agissait du Duc Joseph-Ferdinand de Bavière (1692-1699), dernier petit-fils de la plus jeune sœur de son défunt père, l'Infante Marguerite ; il fut désigné héritier et élevé au rang de Prince des Asturies. Toutefois, Joseph-Ferdinand mourut avant son grand-oncle et sans descendance : la crise de succession devenait inévitable. Charles II s'était entre temps rangé à l'avis que la Couronne devait être transmise en concordance avec les lois séculaires régissant la succession.
Charles II d'Espagne, dans son Testament du 2 octobre 1700 affirmait : « Considérant, en accord avec les divers avis proférés par Nos Ministres d’État et Nos Magistrats jugeant que les Renonciations à leurs droits respectifs sur nos Royaumes, consenties par les Dames Anne et Marie-Thérèse, toutes deux Reines de France, Notre tante et Notre sœur, n’avaient d’autre motif que leur crainte des conséquences pour l’Espagne d’une réunion avec le Royaume de France ; et considérant que bien que cette inquiétude n’ait plus de fondement, le droit du collatéral le plus proche à succéder au trône demeure en vigueur selon les lois de ces Royaumes ; et considérant que ce droit peut-être revendiqué à présent par le second fils du Dauphin ; par la présente, et en concordance avec ces lois, Nous désignons comme Notre successeur (si Dieu devait Nous rappeler à Lui tel que Nous sommes, sans descendance) le duc d’Anjou, second fils du Dauphin, et Nous le nommons héritier de tous nos Royaumes et Domaines sans exception aucune (…). Soucieux de préserver la paix de la Chrétienté et de toute l’Europe, soucieux du bien-être de Nos Royaumes, Notre intention est que cette Couronne qui est Nôtre et celle de France demeurent à jamais séparées, et à cette fin Nous déclarons solennellement, en Nous référant aux stipulations susdites, que si le dit duc d’Anjou venait à mourir avant que Nous fussions Nous-mêmes rappelé à Dieu, ou s’il devait accéder au Trône de France et préférer cette Couronne à la Nôtre, lors ladite Couronne passerait au duc de Berry, Son frère, et troisième fils dudit Dauphin, et que dans cette éventualité les conditions susdites demeureraient en vigueur. Et que, si le duc de Berry venait à mourir avant que Nous fussions Nous-mêmes appelé, ou s’Il devait accéder au trône de France, Nous déclarons que Notre volonté est de voir passer la Couronne à l’Archiduc, second fils de Notre oncle l’Empereur, par préférence, pour les mêmes raisons que Nous avons données plus haut—et en vertu du même souci que Nous avons exprimé plus haut pour le bien commun—au premier-né de l’Empereur Notre oncle. Et si l’Archiduc venait à mourir avant que Nous fussions appelé à la Vie Eternelle, Nous déclarons que Notre volonté est de voir passer la Couronne au Duc de Savoie et à ses héritiers. »
Ce testament passait manifestement sous silence les droits évidents de la branche Orléans. Le duc d'Orléans en conçut une certaine rancœur : il l’exprima en faisant promulguer le Décret Pragmatique de 1703, au moyen duquel il réaffirmait ses droits. Charles II mourut le 1er novembre 1700. Le testament est connu à Madrid le 2 novembre 1700. Il inquiète les Anglais, mécontente les Autrichiens et embarrasse Louis XIV. Le testament parvint à Fontainebleau le 9 novembre.
Le Conseil d'en haut, consulté, est partagé :
deux d'entre eux préféreraient accepter le testament : Pontchartrain et le Dauphin;
deux autres conseillent de refuser : le Marquis de Torcy et Beauvilliers.
Madame de Maintenon, consultée en dernier lieu, est d'avis d'accepter.
Le 16 novembre, Louis XIV accepte le testament de Charles II et fait de son petit-fils le futur roi d'Espagne Philippe V. Soyez bon Espagnol, c'est présentement votre premier devoir. Mais souvenez-vous que vous êtes né Français pour entretenir l'union entre les deux nations; c'est le moyen de les rendre heureuses et de conserver la paix de l'Europe conseille Louis XIV à son petit-fils. Torcy, Ministre des Affaires Étrangères, fit immédiatement parvenir aux Ambassadeurs des Pays-Bas et d'Angleterre une note stipulant que si le Roi approuvait le Testament, les monarchies de France et d'Espagne demeureraient distinctes.
Mais le 1er février 1701, le Parlement de Paris conserve les droits à la couronne de France de Philippe V, ce qui inquiète les Anglais et les Autrichiens. Au début février Louis XIV fait occuper par l'armée française des places fortes en Belgique ce qui rend furieux les Hollandais.
L'Empereur Léopold Ier (1640-1705), qui contesta immédiatement les droits du duc d’Anjou à la succession, était le dernier fils survivant de l'Infante Marie-Anne, la plus jeune sœur de Philippe IV et d'Anne, Reine de France. Il refusa de reconnaître la validité du testament de Charles II, exigeant qu'on prît acte de la Renonciation des Infantes Marie-Thérèse et Anne à leurs droits sur la Couronne d'Espagne, renonciations qui faisaient de lui le premier dans l'ordre de la succession. Il fut ainsi à l'origine d'un conflit long de quatorze ans, la Guerre de Succession d'Espagne.
Louis Ier (25 août 1707-31 août 1724). Fils dePhilippe V, il accéda au trône le15 janvier 1724 après l'abdication de son père. Il épousa àLerma, le20 janvier 1722,Louise-Élisabeth d'Orléans, fille dePhilippe d'Orléans, régent du royaume de France, sans postérité. Son règne fut bref puisque sept mois plus tard il mourut de lavariole, uniquement occupé de fêtes et de placer ses amis (il n'avait que 16 ans). Son père récupéra alors le trône.